Le Québec manque d’électricité.
Nous n’en sommes pas au point où il existe un risque que vos lumières ne s’allument pas chez vous le soir, mais nous en sommes rendus au point où la faible puissance électrique disponible ralentit le développement de notre économie et nous fait passer à côté de bons emplois.
Pas plus tard qu’en août dernier, le ministre de l’Énergie Pierre Fitzgibbon annonçait que près de la moitié1 des projets de développement industriel sur son bureau avaient dû être rejetés l’an dernier. La raison : Hydro-Québec n’a pas assez d’électricité pour répondre à la demande de ces usines potentielles.
Pour ces entrepreneurs, il y avait donc le choix suivant : réaliser leur projet ailleurs qu’au Québec et y déplacer les emplois et investissements anticipés, ou encore trouver le moyen de répondre eux-mêmes à leurs propres besoins en énergie.
Alors que plusieurs ont fait le choix de plier bagage, d’autres comme Rio Tinto ont plutôt choisi la deuxième option : investir ici pour créer des emplois pour les gens d’ici.
Pour répondre à ses besoins, l’entreprise travaillerait sur un projet de parc éolien au Saguenay–Lac-Saint-Jean dont la........