Un parfum de fin du monde
Les principes fondamentaux des droits de la personne sont piétinés, remis en question, relativisés et méprisés, rappelle l'autrice. Il est temps pour le Canada de redevenir le champion du droit international qu'il a déjà été.
En ces journées internationales de commémoration des victimes de génocides, et de célébration des droits de la personne, l’heure est grave, elle commande tant à la réflexion qu’à l’action.
Le 9 décembre 1948 était adoptée la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Le lendemain,10 décembre, les 58 États constituant alors l’Assemblée générale des Nations unies adoptait la Déclaration universelle des droits de l’homme. La communauté internationale, l’humanité, affirmait alors solennellement : « Plus jamais ça ». 76 ans plus tard, qu’en reste-t-il ?
Ces deux journées ont cette année « un parfum de fin du monde » 1. Car, selon les termes mêmes de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, selon la jurisprudence internationale, nous........
© La Presse
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