Si au niveau national, Kamala Harris reste devant Donald Trump dans les sondages, l’avantage de la démocrate fond et les candidats sont aux coudes à coudes dans les « swing states ». Lors d’un grand discours à Washington, la démocrate a dépeint l’ancien président en homme « instable, obsédé par la vengeance, rongé par le ressentiment et en quête d’un pouvoir sans limites ». À peine sortie de prison, l’idéologue d’extrême droite Steve Bannon s’est lancé dans la campagne de Trump.
À moins d’une semaine de l’élection présidentielle des États-Unis, rien n’est joué et la campagne électorale bat son plein. Les discours s’allongent, les propos se font encore plus virulents, des soutiens de dernières minutes apparaissent, la tension monte. Le scrutin qui aura lieu le mardi 5 novembre sera un tournant majeur dans l’histoire de la première puissance mondiale.
En cas de victoire de Donald Trump, le pays se retrouverait dirigé par un raciste, climatosceptique, ultralibéral et ouvertement prêt à ébranler son système démocratique. Même si la démocrate Kamala Harris l’emporte, le candidat républicain et ses soutiens n’auront sans doute de cesse de dénoncer un vol de l’élection, dans la pure tradition complotiste que le désormais meilleur ami d’Elon Musk incarne.
Alors que l’élection présidentielle états-unienne a lieu dans six tout petits jours, les sondages semblent toujours aussi indécis. Au niveau national, Kamala Harris reste devant Donald Trump, mais l’avance de la candidate démocrate a fondu depuis début octobre :........