Narcotrafic : les outre-mer seuls et en première ligne face au trafic de drogue international |
La position géographique de certains territoires ultramarins les place en position de plaque tournante des flux du narcotrafic vers l’Europe. Mais les moyens tardent et l’État peine à traiter les effets locaux de ce commerce illégal.
L’assassinat la semaine dernière à Marseille de Mehdi Kessaci, frère du militant écologiste Amine Kessaci, engagé dans la lutte contre le narcotrafic, a rappelé à quel point le problème est prégnant dans l’Hexagone.
Mais il l’est tout autant, voire parfois plus, dans certains territoires d’outre-mer. « Nous nous trouvons face à un phénomène mondial, une redirection globale des flux des États-Unis vers l’Europe, et les outre-mer sont sur la route », constatait, lundi 17 novembre, la sénatrice socialiste de Martinique, Catherine Conconne, lors d’un débat organisé par l’Association des maires de France pendant son congrès à Paris.
Les saisies de drogue ne se comptent plus simplement en kilos, mais en tonnes (30, depuis le début de l’année en Martinique). Le 12 novembre,