Ce jeudi 17 octobre, la CGT a appelé l’ensemble des travailleurs de la filière subissant des plans de licenciement en cascade à se réunir devant le Mondial de l’auto. Des centaines de syndicalistes, élus, et salariés se sont mobilisés à quelques mètres du salon, vitrine d’un secteur en grande difficulté.
D’un côté, la nouvelle ministre de l’Énergie, Olga Givernet, est installée, tout sourires, au volant d’une clinquante Renault R5 d’exposition d’un bleu scintillant, devant un écran géant faisant défiler de frénétiques animations de danseuses de French Cancan sur fond de musique électronique.
De l’autre, des centaines de travailleurs de la filière automobile française sont réunis, inquiets et révoltés, pour défendre leurs emplois en péril. Sous l’immense panneau publicitaire du parc des expositions de la porte de Versailles à Paris, appelant ironiquement à « S’inspirer, se régaler, se relaxer », une banderole de la CGT est accrochée à la grille du dôme. On peut plus justement y lire « Sous les paillettes, le saccage de nos usines ».
Les fédérations de la métallurgie, chimie, des bureau d’études, de verre et céramique étaient à l’initiative d’une mobilisation, ce jeudi 17 octobre, devant le vaste espace accueillant la 90e édition du Mondial de l’auto. Venus de tout l’Hexagone, des salariés de MA France, Bosch, Walor, Valeo, Stellantis,........