« Glitch witch » de Meg Stuart : une performance au goût de fin de partie
La chorégraphe vient de créer Glitch Witch, une pièce qui évoque un monde tellement irrespirable, désolant et absurde, qu’il ne peut que provoquer une hilarité sans merci.
Toulouse (Haute-Garonne), envoyée spéciale.
La chorégraphe américaine Meg Stuart, à la tête de Damaged Goods, a présenté Glitch Witch (« problème de sorcière ») en première mondiale au théâtre Garonne, à Toulouse. La pièce est née d’une commande du Dance On Ensemble, compagnie composée d’interprètes de plus de 40 ans. Meg Stuart dit : « Nous sommes des femmes mûres, qui ont une histoire, inscrite dans nos corps, et ça s’imprime dans notre travail commun. »
La performance, sensiblement queer, féministe et un rien futuriste, a un goût de fin de partie. La danseuse Omagbitse Omagbemi et la musicienne Mieko Suzuki sont sur scène avec Meg Stuart. La scénographie crée une atmosphère à la fois asphyxiante et lumineuse, en tout cas tout à fait désolante.
D’énormes sphères d’argent – telles des........
© L'Humanité
visit website