« La guerre n’a pas un visage de femme » de Julie Deliquet : les héroïnes de l’ombre
Julie Deliquet adapte « La guerre n’a pas un visage de femme », de Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature. Témoignages précieux de femmes qui, toutes jeunes, s’étaient engagées pour combattre le nazisme.
La guerre n’a pas un visage de femme paraît en 1984, dans la revue Octobre. Pendant une petite dizaine d’années, entre 1975 et 1983, Svetlana Alexievitch a parcouru l’Union soviétique pour collecter les témoignages de femmes engagées dans la « guerre patriotique », celle qui fit plus de 20 millions de morts en Union soviétique contre le nazisme. Elle rencontre des centaines de femmes, recueille précieusement leur parole qu’elle consigne.
Beaucoup d’entre elles étaient des gamines à peine sorties de l’adolescence quand elles se sont engagées dans l’Armée rouge pour combattre le fascisme. Elles vont occuper tous les postes, brancardières, infirmières, conductrices de tank, aviatrices, tireuses d’élite…
Dans des habits militaires beaucoup trop grands pour elles, elles vont faire preuve d’un courage incroyable. Mais la guerre finie, la victoire célébrée, elles vont se taire, rester dans l’ombre, invisibilisées par un récit historique écrit par et pour les hommes.
© L'Humanité





















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