Au cœur d’un continent affaibli, le premier ministre polonais entend profiter de l’élection du milliardaire états-unien pour achever la bascule du centre de gravité de l’Europe vers l’Est.
Donald Tusk danse sur des cendres. À la faveur de l’élection de Donald Trump, de la crise politique en Allemagne et de l’affaiblissement d’Emmanuel Macron sur la scène européenne, le premier ministre polonais anticipe une ouverture pour prendre le leadership sur le continent. Cette bascule du centre de gravité de l’Union européenne (UE) sur son flanc Est n’est pas nouvelle mais pourrait s’accélérer. La Pologne prendra la présidence tournante européenne, le 1er janvier, succédant à la Hongrie de Viktor Orban. Le 10 novembre, lors d’un meeting à Poznan, le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, également probable candidat de la Plateforme civique de Donald Tusk à la présidence l’an prochain, a confirmé cette ambition.
Le responsable rappelle que la........