Le numéro 7 de l’Ouroboros, qui se définit comme « revue dard », fait vraiment le poids, environ un bon kilo et demi. J’ai vérifié sur la balance de la salle de bains. Format de 21 x 27 cm, travail d’impression raffiné, la revue – coproduction entre Lyon, Villeurbanne, la région Auvergne-Rhône-Alpes et la fondation suisse pour la culture Pro Helvetia –, animée et mise en scène par Odile Nguyen-Schœndorff, s’offre en objet de luxe, dans la création d’abord.

Le chapitre poésie s’ouvre sur la Complainte de l’emploi, de l’écrivain genevois Daniel de Roulet, parfaite mise en boîte du lexique managérial. Avec Denise Mützenberg et Jessica Zuan, on approche la langue romanche, historiquement parlée et écrite dans le canton des Grisons. Quentin Mouron, sous le titre Pourquoi je suis communiste, offre une poignée de poèmes autour des amours mortes, tandis que Grégoire Leprince-Ringuet arpente, non sans mélancolie, les Jardins de l’hôpital Sainte-Anne.

L’Ouroboros met les bouchées doubles

L’Ouroboros met les bouchées doubles

Le numéro 7 de l’Ouroboros, qui se définit comme « revue dard », fait vraiment le poids, environ un bon kilo et demi. J’ai vérifié sur la balance de la salle de bains. Format de 21 x 27 cm, travail d’impression raffiné, la revue –........

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