Après sa conférence nationale, le PCF affiche ses ambitions pour le pays et pour la gauche
Les 500 délégués à la conférence nationale du PCF invitent la gauche à échanger sur les obstacles qui l’empêchent d’être, pour l’heure, majoritaire dans le pays. Le Parti communiste entend y contribuer avec ses campagnes pour la paix et l’emploi dans l’industrie et les services publics.
Un avertissement. « Dans une France où la température a augmenté de 4 degrés, les « jours heureux », on peut oublier », prévient Amar Bellal, l’un des 500 délégués de la conférence nationale du Parti communiste français réunis samedi 14 décembre.
Un rendez-vous pour dresser le bilan des deux années écoulées, déterminer les batailles prioritaires sur lesquelles le PCF doit s’engager et aborder les prochaines échéances électorales. « Le principal problème du Parti est qu’on est trop identifiés aux enjeux du passé », a souligné le responsable écologie. D’où, selon lui, le bon accueil réservé partout en France aux échanges sur le plan climat « Empreinte 2050 » du PCF pour décarboner l’économie : « Ce qui a plu est qu’on est tournés vers l’avenir. »
Les délégués ont planché sur une feuille de route qui avance « cinq grands identifiants (du) projet communiste » au XXIe siècle : paix ; révolution du travail ; biens communs ; égalité réelle ; moyens financiers et nouveaux pouvoirs. Sur le premier sujet, les débats locaux ont fait émerger une frustration : le sentiment d’avoir, malgré une légitimité historique, laissé le combat pour la paix à d’autres.
« Nous sommes perçus comme effacés, absents ! » tance, à propos de Gaza, la coprésidente du groupe communiste au Conseil de Paris, Raphaëlle Primet, « en colère de voir les cortèges communistes si faibles dans les manifestations nationales » !
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