« Ça va ralentir la lutte contre les tricheurs » : pourquoi les États-Unis refusent de verser leur contribution à l’agence mondiale antidopage
Depuis sa création en 1999, l’Agence mondiale antidopage (AMA) est au centre de nombreuses controverses. Dernier élément en date, le refus des États-Unis de verser son dû à l’agence, au prétexte de son trop grand laxisme face aux pratiques de certains pays.
Bataille après bataille, la guerre continue entre l’Agence mondiale antidopage (AMA) et les États-Unis, et tout particulièrement le Bureau de la politique nationale de contrôle des drogues (ONDCP). Dernière bisbille, l’ONDCP a décidé de suspendre le versement des 3,6 millions de dollars (3,52 millions d’euros) dus à l’AMA pour 2024, a annoncé l’Agence américaine antidopage (Usada).
En retenant pour l’instant leur contribution à l’AMA, les États-Unis relancent une fois encore le conflit qui les oppose à l’instance siégeant à Montréal. Le premier pays contributeur au budget du gendarme mondial de l’antidopage, qui disposait d’un budget de 52,4 millions de dollars (51,17 millions d’euros) en 2024, met une nouvelle fois le feu aux poudres. Pourquoi ? « C’est un moyen pour le mouvement sportif américain de déstabiliser l’AMA. Si celle-ci est fragilisée financièrement, il est évident que cela va ralentir la lutte contre les tricheurs », s’inquiète l’ancienne ministre des Sports Marie-George Buffet.
De son côté, l’Usada précise qu’il s’agit pour........
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