Le 18 juin prochain, le peuple suisse se prononce sur la loi fédérale sur le climat (LCI), imposant une réduction à zéro les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, conduisant à une inévitable interdiction de l’utilisation des carburants et des combustibles fossiles.
Avec l’interdiction de l’utilisation de l’huile, du mazout ou du gaz de chauffage, les propriétaires devront changer leurs chauffages et se tourner vers d’autres alternatives alors qu’il aurait été certainement plus judicieux d’encourager les investissements permettant d’isoler les bâtiments.
«La population et nos entreprises ont-elles la capacité d’assumer de telles augmentations du coût de l’énergie?»
Le remplacement des véhicules fonctionnant au diesel et à l’essence, par des voitures électriques, cumulé à l’abandon du nucléaire, occasionnera une énorme pression sur l’approvisionnement et sur les prix de l’électricité.
L’objectif pour les entreprises et les PME d’une réduction de 90% des émissions CO2 engendrera d’énormes conséquences économiques, conduisant probablement à des délocalisations d’activités et des pertes d’emplois. De nombreux acteurs du secteur alimentaire utilisent des carburants fossiles pour leurs activités de production, de transformation et de conservation de denrées alimentaires. La loi sur le climat entraînera des coûts plus élevés pour les denrées alimentaires indigènes et augmentera notre dépendance aux importations.
Le rapport du Professeur Andreas Züttel, intitulé «Combien nous coutera une Suisse neutre en CO₂» nous présente plusieurs scénarios avec comme premier défi le remplacement du nucléaire à horizon 2050 par la pose de panneaux solaires et la construction de quelques grandes centrales hydrauliques. Le scénario dans lequel l’ensemble des véhicules rouleraient à l’électricité et tous les bâtiments seraient chauffés par des pompes à chaleurs, nécessiterait des besoins supplémentaires en électricité engendrant une augmentation de 15% de notre production électrique actuelle, déjà déficitaire.
La variante de l’hydrogène produit à partir de l’électricité solaire conduirait à la pose de grandes surfaces de panneaux solaires ainsi que la construction d’énormes infrastructures capables de stocker plusieurs millions de m3 d’hydrogène à très haute pression. Ces nouveaux carburants synthétiques engendreraient une augmentation des coûts énergétiques de 4'400.- à 6'600.- par habitant et par année.
La population et nos entreprises ont-elles la capacité d’assumer de telles augmentations du coût de l’énergie?Veut-on dépendre encore plus des importations tant énergétiques qu’alimentaires? Cette loi va aggraver la crise énergétique et faire augmenter les coûts de l’électricité, ce qui représentera une facture de plusieurs centaines de milliards de francs pour notre pays et une augmentation de plusieurs milliers de francs par année pour nos habitants.
C’est pour ces raisons qu’un référendum a été lancé, je vous appelle à voter non à la loi sur le climat le 18 juin prochain.
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Encore un coup dur pour le pouvoir d’achat
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05.06.2023
Le 18 juin prochain, le peuple suisse se prononce sur la loi fédérale sur le climat (LCI), imposant une réduction à zéro les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, conduisant à une inévitable interdiction de l’utilisation des carburants et des combustibles fossiles.
Avec l’interdiction de l’utilisation de l’huile, du mazout ou du gaz de chauffage, les propriétaires devront changer leurs chauffages et se tourner vers d’autres alternatives alors qu’il aurait été certainement plus judicieux d’encourager les investissements permettant d’isoler les bâtiments.
«La population et nos entreprises ont-elles la capacité d’assumer de telles augmentations du coût de l’énergie?»
Le remplacement des véhicules fonctionnant au diesel et à l’essence, par des........
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