Narcotrafics et règlements de compte à l’arme lourde font désormais partie du quotidien de notre ville et notamment des quartiers populaires. Un quart de la population de notre ville est concerné.

Nous ne nous y résignons pas. Citoyennes et citoyens, responsables politiques, associatifs, nous appelons ensemble, avec nos différences, à agir pour que les habitants des quartiers populaires, et avec eux toute la ville, retrouvent le droit à la tranquillité et à la sécurité de la vie quotidienne. Nous appelons les pouvoirs publies à des actions immédiates et concrètes pour stopper cette spirale de la violence.

À Nîmes, comme dans plusieurs autres villes de France, nous ne supportons plus l’emprise des réseaux mafieux.

L’Appel de Nîmes rejoint l’Appel de Marseille lancé le 26 janvier 2024. Chaque jour, dans les quartiers populaires, les politiques libérales aggravent le chômage, la précarité, le mal- logement, l’état des services publics, de l’école. L’abandon des quartiers aux trafiquants et à l’économie souterraine engendre la peur. l’existence de chacune et chacun est privée de l’égalité des droits, au fondement de la République. En dehors des opérations ponctuelles de police, nécessaires mais insuffisantes, les mafias poursuivent leurs actions au grand jour. Les moyens de la police et de la justice sont loin d’être au niveau du défi qui nous est lancé.

L’état doit agir. Maintenant ! C’est aujourd’hui que des victimes innocentes tombent sous les balles des tueurs, que des familles ont peur d’envoyer leurs enfants à l’école, que des enseignants n´ont plus la possibilité d’exercer leur métier. Si cette situation persiste, demain ce seront les services sociaux et de santé, les commerces qui fermeront. Des quartiers seront entièrement paralysés. Solennellement, nous demandons au Président de la République et au gouvernement de prendre. Pour rétablir le droit à la sécurité et à la tranquillité, la justice sociale et l’égalité républicaine.

Parmi les mesures immédiates :

En liaison avec les collectivités territoriales, l’Etat peut favoriser l’essor des activités socio-éducatives, sportives et culturelles, la prévention, soutenir la vie associative.

Parce que dans de nombreuses villes de France, comme à Marseille et à Nîmes, nous sommes confrontés à la même situation, associons nos énergies, nos interventions, pour construire un mouvement citoyen permettant de mieux vivre en commun. Elles et ils ont signé l’Appel.

Signataires

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L’Appel de Nîmes : narcotrafics, crimes, victimes innocentes, drogues… Ensemble nous disons : assez !

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11.03.2024

Narcotrafics et règlements de compte à l’arme lourde font désormais partie du quotidien de notre ville et notamment des quartiers populaires. Un quart de la population de notre ville est concerné.

Nous ne nous y résignons pas. Citoyennes et citoyens, responsables politiques, associatifs, nous appelons ensemble, avec nos différences, à agir pour que les habitants des quartiers populaires, et avec eux toute la ville, retrouvent le droit à la tranquillité et à la sécurité de la vie quotidienne. Nous appelons les pouvoirs publies à des actions immédiates et concrètes pour stopper cette spirale de la violence.

À Nîmes, comme dans plusieurs autres villes........

© L'Humanité


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